RISQUE ROUTIER EN MISSION

09 Avr 2019

L’INRS met à jour un guide sur le risque routier en mission (INRS actualités – 15/03/2019).

Une problématique souvent mal connue des employeurs et qui concerne tous les salariés amenés à se déplacer sur la route alors que la conduite n’est pas leur cœur de métier. Trois questions à Anne-Sophie Valladeau, experte du risque routier à l’INRS.

1. A qui s’adresse ce guide ?

Le guide Le risque routier en mission (ED 6329) s’adresse aux chefs d’entreprise.

Il les aide d’une part à comprendre ce qu’est le risque routier professionnel en mission, (c’est-à-dire lors d’un déplacement nécessaire à l’exécution du travail), d’autre part, à l’intégrer à leur évaluation des risques professionnels. Ce risque est souvent mal pris en compte car le collaborateur ne se trouve pas physiquement dans l’entreprise.

Pourtant, dans le cadre de ses missions, il reste subordonné au chef d’entreprise et, s’il avait un accident de la route, celui-ci serait considéré comme un accident du travail. Ce risque doit donc figurer dans le document unique d’évaluation des risques.

2. Ne suffit-il pas de s’assurer que le salarié possède le permis de conduire ?

Le permis de conduire est un droit à conduire, il ne garantit pas qu’un salarié sache conduire en sécurité.

L’employeur ne doit donc pas hésiter à vérifier qu’il en est capable. Certaines entreprises disposent d’un moniteur d’entreprise ou font appel à un moniteur d’auto-école. D’autres accompagnent la personne pour la prise en main de son véhicule ou alors l’inscrivent à un stage de conduite post-permis.

3. Que présente le guide ?

Ce guide permet à l’employeur de préparer l’évaluation du risque routier. Puis, à travers différentes fiches, il aide à identifier les éléments présents dans l’entreprise influant le risque routier et à établir des priorités afin d’élaborer un plan d’actions.

Les mesures de prévention se classent en quatre catégories :

  • la gestion des déplacements,
  • la gestion des véhicules,
  • l’organisation des communications,
  • le management des compétences.

Pour aider le chef d’entreprise à mettre en œuvre le plan d’actions, des exemples de bonnes pratiques sont présentés.